"Il n'est jamais trop tard pour devenir ce que nous aurions pu être."
George Eliot

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mercredi 10 juin 2009

Étrange que l'inspiration.../ Strange thing, inspiration / Extraño que l' inspiración

L'inspiration, c'est comme un flash, comme un rayon de soleil, un éclair qui entre dans la tête, comme ça, sans trop s'annoncer... Étrange phénomène.




Toujours est-il que pour faire un lien, la revue de presse de la maison d'édition de Viggo Mortensen, Perceval Press, m'intéresse toujours beaucoup, je vais régulièrement y jeter un oeil. Aujourd'hui, j'ai beaucoup aimé l'extrait de "My philosophy of life" de John Ashberry et de Charles Bukowsky, "Some People"... ça résonne avec moi d'une certaine façon...





Et voici ce que cela m'a inspiré:



Être soi

Être soi
Pas soie… mais Soi…
Oser, s’authentifier, se libérer le soi…
Les pieds ancrés, les mains aimantes, le cœur ouvert
Quelle liberté!

Être soi
Fini, la proie
S’afficher, s’annoncer, s’émerger
Pas bruyamment, mais... Seulement
Quelle griserie…!

Être soi
Rien à faire des cancans
Se libérer l’âme, la voix, le choix
Quand, où, pourquoi, deviennent comme les vers oubliés
D’une vie, du superflu désormais élaguée



Allez, ça résonne pour vous aussi, j'en suis certaine... je vous l'offre, comme ça, le coeur ouvert... les mains tendues... Ayons le courage d'être nous-même, et du libre choix, ayons en tête le geste et la parole justes. Et assumons aussi notre belle imperfection...
Isabel

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Un inconnu

"Même si en moi sommeille
Un écœurant d'la pire espèce
Aux dires adroits de certaines gens
Pour qui j'récite la messe
Les psaumes, les commandements
Les commentaires cinglants
Les choses qu'on pense tout bas
Mais qu'y faut pas dire publiquement
Parce que font vraies
Parce que font mal
Parce que défont nos plans
Même si en moi sommeille
D'la pire espèce un écœurant
Selon certains pour qui j'parle trop souvent
Trop fort pis trop clairement
Trop fort pis trop longtemps
M'as continuer
Jusqu'au jour où j'verrai qu'on comprend
Qu'en moi sommeille
Quelqu'un d'ben différent"

Daniel Boucher, "Un inconnu"