"Il n'est jamais trop tard pour devenir ce que nous aurions pu être."
George Eliot

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vendredi 24 juillet 2009

Nourrir l'humanité? Feed the humanity? ¿Alimentar la humanidad?

Personnellement, je n'en peux plus. Je n'en peux plus de voir les iniquités, les injustices, le manque d'humanité des dirigeants du monde et la main mise de l'économie et de ses pontifes sur les VRAIES VALEURS sociales, de solidarité internationale!

RAS-LE-BOL!
Rats à abolir !
Ras-le-bol, certes...
Mais une grande tristesse m'habite...

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Nourrir… ?

Comment croire que l’humain fait parfois le choix
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De nourrir son économie, de remplir… encore… ses greniers

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Sans fin, ni faim… D’or, d’inutiles noix

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Au lieu d’offrir la Vie à l’assoiffé, à l’affamé, jusqu’au dernier…!


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Comment croire que l’humain fait parfois le choix

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De nourrir la haine, la guerre… d’aduler Mars

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Avec pour seule fin le profit, la Mort comme loi…

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Au lieu de laisser la Vie aux Enfants d’ailleurs, parses


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Comment croire que l’humain fait parfois le choix

*
De nourrir l’industrie, le profit, de bafouer notre Mère

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Avec pour seule fin de toujours avoir, produire plus, que pour soi

*
Au lieu de favoriser la Vie sur notre vieille nef, envers nous, jamais amère


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Égaux? Non, ego…
Une mauvaise odeur de pouvoir et d’iniquité flotte…
Comme celle qui rôde autour d’un abattoir…
À quand la destruction du joug ? Des illusions ?
À quand le changement de cap… ?
Le temps semble s’enfuir, comme l’eau qui pénètre le sable…
En eux profondément, il en subsiste encore un peu…j’espère.
D’amour. D’eau. D’humanité.
-Isabel

Un inconnu

"Même si en moi sommeille
Un écœurant d'la pire espèce
Aux dires adroits de certaines gens
Pour qui j'récite la messe
Les psaumes, les commandements
Les commentaires cinglants
Les choses qu'on pense tout bas
Mais qu'y faut pas dire publiquement
Parce que font vraies
Parce que font mal
Parce que défont nos plans
Même si en moi sommeille
D'la pire espèce un écœurant
Selon certains pour qui j'parle trop souvent
Trop fort pis trop clairement
Trop fort pis trop longtemps
M'as continuer
Jusqu'au jour où j'verrai qu'on comprend
Qu'en moi sommeille
Quelqu'un d'ben différent"

Daniel Boucher, "Un inconnu"