Les enseignants: quand mission entraîne démission.../ Teachers: when mission involves resignation/ Los profesores: cuando misión implica dimisión

Nous le savions déjà, mais ça frappe toujours ce genre d'article. Et cela ne peut que susciter notre sympathie pour les enseignants du Québec et d'ailleurs... La situation est épouvantable, intolérable pour beaucoup d'entre eux. Ils n'ont pas d'aide, pas de mordant, pas de moyens, pas d'équilibre dans leurs classes leur permettant **d'enseigner** (à moins que l'école ne soit qu'une vaste garderie jusqu'à 17 ans??)
J'ai plusieurs amis enseignants et je ne peux que sympathiser envers leur situation... Parmi tous les problèmes vécus, comment expliquer que les budget d'orthopédagogie soient insuffisants et que les parents doivent se tourner vers le privé (S'ILS ont les moyens financiers, évidemment)? Transmettre le savoir et contribuer au développement de l'esprit humain, c'est une mission très importante. Dommage que notre système d'éducation et les commissions scolaires ne soutiennent pas plus ceux qui ont cette tâche aussi importante dans la société...


Isabel
__________________________________
Article de Radio-Canada
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2010/02/10/001-enseignants-anxiete-etude.shtml
La détresse des enseignants
[...] Le manque de temps, le manque de ressources et l'absence de reconnaissance limitent grandement l'autonomie des profs. La détresse psychologique qui souvent en découle les conduit inévitablement vers l'épuisement professionnel et en incite plusieurs à quitter l'enseignement.

— Pierre St-Germain, président de la Fédération autonome de l'enseignement
Le stress, engendré par la charge de travail élevée et les difficultés liées à la gestion de classe, fait que 35 % des enseignants vivent des conflits travail-vie personnelle.


De plus, les professionnels de l'enseignement ne se sentent ni respectés ni appréciés par leur supérieur, en raison du manque de soutien de la direction.
L'étude révèle que 23 % des professeurs ont l'intention de quitter leur travail d'ici cinq ans. LIRE LA SUITE