"Il n'est jamais trop tard pour devenir ce que nous aurions pu être."
George Eliot

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samedi 30 octobre 2010

Guérison et dérision / Healing and Derision / Curación y Burla


Route de solitude

Ça y est, c'est reparti...!
Signe de guérison, de début de dérision... de déraillage de raison... Le débrouillage d'ondes, enfin, s'est produit, au fil de l'amenuisement de la douleur, et de l'arrivée des couleurs, des respirations pleine profondeur. C’est ainsi, douleurs et malheurs épaississent l’esprit humain, l’enfonce dans la matière, dans l’ego, dans le béton de la vie qui tourne en rond. Ça dure un temps, un peu ou plus, le temps de s’éveiller, d’avoir une poussière dans le nez qui pousse à éternuer… La douleur fulgurante rappelle alors que le temps n’est pas encore terminé, que l’émergence n’est pas encore complétée… à portée de main, de regard… pas très loin, mais… Pas encore. Un pas à pas de deux avec la douleur, bras contre le corps, pansant mes blessures et pensant aux heures qui coulent si doucement. Sur cette route de solitude, on se rencontre, on se croise mille fois. Tellement, qu’on n’en peut plus, on porte le regard plus loin, forcément. On comprend mieux, on achève le puzzle. L’eau est enfin calme. On peut y plonger à nouveau.

Paix,
Isabel

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Un inconnu

"Même si en moi sommeille
Un écœurant d'la pire espèce
Aux dires adroits de certaines gens
Pour qui j'récite la messe
Les psaumes, les commandements
Les commentaires cinglants
Les choses qu'on pense tout bas
Mais qu'y faut pas dire publiquement
Parce que font vraies
Parce que font mal
Parce que défont nos plans
Même si en moi sommeille
D'la pire espèce un écœurant
Selon certains pour qui j'parle trop souvent
Trop fort pis trop clairement
Trop fort pis trop longtemps
M'as continuer
Jusqu'au jour où j'verrai qu'on comprend
Qu'en moi sommeille
Quelqu'un d'ben différent"

Daniel Boucher, "Un inconnu"