"Il n'est jamais trop tard pour devenir ce que nous aurions pu être."
George Eliot

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mardi 14 avril 2009

La mer, les vacances, l'inspiration pour l'âme/ El mar, las vacaciones, l'inspiración para l'alma


Qui l'eut cru... Eh oui, nous partons en vacances à Cuba le 20 avril, carpe diem que nous sommes. Cet hiver, j'avais perdu tout espoir de pouvoir m'offrir cela cette année, car nous traversions une période d'instabilité financière. Mais… Pourquoi s’en faire? Au bord du désespoir, j’avais commencé à méditer sur les oiseaux dehors qui ne manquaient jamais de nourriture. Je remplissais avec ardeur leur mangeoire, tous les matins… Sans qu’ils le sachent, ou en fait m’apercevant brièvement parfois me prenant pour leur Dieu ou leur bienfaiteur, je remplissais et j’assurais ainsi leur subsistance au creux froid de l’hiver.

Pourquoi les humains seraient les derniers miséreux que la Terre ait portés…que personne ne souhaite aider, secrètement même…?
À force de me centrer sur mes oiseaux, j’ai fini par changer ma pensée et croire aussi que quelque chose, quelque part, pensait à me nourrir. Et ma vie a une fois de plus changée. Le vent tourne? Non, le navigateur change le cap du gouvernail…! Belle illusion, pour s'enlever le pouvoir sur notre vie, hein?

Me voici donc, encore une fois, au bord de mes vacances. Je les désire ardemment. Pas que je pense fuir ainsi quelque chose, mais je cherche à y puiser, c’est certain. Me retrouver au bord de la mer, ou en plongée (encore mieux…tellement contemplatif !) me permet de faire le vide et le plein, simultanément. J’aime beaucoup le peuple cubain, son hospitalité, sa quiétude d’esprit.

Je compte donc lire énormément, méditer, me centrer et ainsi me brancher à la Source pour l’écriture de notre prochain livre. J’y suis déjà plongée en fait, et je vois arriver l’été avec enthousiasme, car je serai investie du projet pendant 8 semaines. Huit semaines de lecture, de réflexion, de CONNEXION.

Quand je décide de faire quelque chose, je suis toujours stupéfiée de voir que les choses s’alignent pour moi, me faisant faire des rencontres et des découvertes extraordinaires. J’ai des souvenirs extraordinaires quand en 1994 j’étais avec une amie en train d’écrire un livre. Les « coïncidences » s’enchaînaient à un rythme fou, je me sentais guidée, accompagnée, choisie presque... Le langage des signes!  L’univers conspire pour nous aider à réaliser nos projets, je ne peux vraiment pas douter de cette phrase de Paulo Coelho…

Les yeux déjà un peu perdus dans le bleu, l’âme déjà en dérive, le corps en retraite, la vie suivant le courant… c’est le cœur plein d’allégresse que je pars pour Cayo Santa Maria. Je rapporterai des écrits, des lectures, des couleurs, des photos, un peu de rhum, et de la joie au cœur…

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Un inconnu

"Même si en moi sommeille
Un écœurant d'la pire espèce
Aux dires adroits de certaines gens
Pour qui j'récite la messe
Les psaumes, les commandements
Les commentaires cinglants
Les choses qu'on pense tout bas
Mais qu'y faut pas dire publiquement
Parce que font vraies
Parce que font mal
Parce que défont nos plans
Même si en moi sommeille
D'la pire espèce un écœurant
Selon certains pour qui j'parle trop souvent
Trop fort pis trop clairement
Trop fort pis trop longtemps
M'as continuer
Jusqu'au jour où j'verrai qu'on comprend
Qu'en moi sommeille
Quelqu'un d'ben différent"

Daniel Boucher, "Un inconnu"