Vivre chaque instant, étinceler le présent...
For the pleasure of reading!
Para el placer de leer!
Para o prazer de ler!
Per il piacere di leggere!
"Le but ultime est de maîtriser les citoyens, de dépolitiser complètement la vie sociale aux États-Unis et d’empêcher les gens de penser et de conceptualiser, d’analyser les faits et de contester la légitimité de la guerre menée par les États-Unis et l’OTAN.
La guerre devient la paix, une « entreprise humanitaire » qui en vaut la peine. La dissidence pacifique, elle, se transforme en hérésie." Michel Chossudovsky
D'accord, soyons hérétiques! -- Isabel
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Respirer et souffler à plein cœur les couleurs de la vie... Laisser entrer en soi l’espoir, la joie. Et s’émerveiller du petit matin qui renaît, des oiseaux qui chantent encore pour nous, qui s’abreuvent toujours aux sources de la vie
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Voir la beauté de la pluie qui tombe sur tes cheveux. Les larmes de bonheur du ciel coulent sur ton doux visage.Découpant le contour de tes yeux, amenant avec elle toute tristesse qui s’y cacherait…
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J’ai soif de ton âme! Je m’ouvre à l’infini dans l’espoir de cueillir la Rose, et y plonger tous mes sens… Je te rends hommage à chaque fois que je respire…
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Je n’en peux plus, de trop, de pas assez. Je suis un fleuve qui va à la mer. Je vais en ce sens, inévitablement. Je m’épanouis au fil des jours, pour enfin embrasser la grandeur de la vie. M’y fondre encore et encore, pour toi...
Isabel
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Dans le bleu du ciel, j’ai cru voir ton visage. Un peu comme une promesse, une allégresse de l’âme. Je me sentais comme un enfant sur le point d’être étreint et caressé par un parent trop absent. Assoiffée, affamée d’amour et de tendresse, le cœur et le corps en attente, en espérance, en désespérance.
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Dans le creux d’un nuage éphémère, j’ai entendu un murmure, ta douce voix, un appel lointain. Les volutes ondulant au gré du vent, se faisant et se défaisant, tels les bras d’un corps qu’on devine, qu’on ressent. J’entends encore ton appel, cette voix espérée, éraillée, fissurée de fatigue, mais aussi de passion… de demandes insistantes, d’ennui qui assaille le cœur quand on est au loin, de volonté affirmée.
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Dans les feuilles de l’érable, j’ai vu tes cheveux… Je les ai caressés, humés, lissés… Le vent balayait doucement l’arbre, ses branches ondoyaient sous la brise, et je pouvais très bien voir ton visage encadré de tes cheveux, une mèche retombant sur ton front soucieux. Sous les cieux, tu étais béni des Dieux, et tu le savais très bien.
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Je me rapprochai de toi. Bien que ta peau était un peu asséchée, tout ton être était accueillant, droit et fier. Je sentais la vie en toi qui montait, tes bras m’ont entourée, tandis que tes cheveux retombaient sur moi, doucement, tendrement… Je m’appuyai sur ton cœur, laissant tomber le poids du monde à mes pieds. Je sentis ton essence, douce et suave, vivante comme le soleil qui se lève par un matin d’été. Ton énergie était mienne. Je montais en toi. Nous communions ainsi, de corps et d’âme.
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Je montai mon regard vers tes abysses indigo, là où la flamme brille continuellement, amusée et enjouée. Un vertige s’empara de moi tellement c’était vaste. Je voyais l’infini, et des millions d’étincelles jaillissaient doucement de tes yeux, tels des oiseaux en quête de leur destinée. Je voulais me fondre en toi, m’unifier, me lier, disparaître dans ton infini…
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Perdue dans tes abysses, lorsque je tendis l’oreille, c’était bien ta voix tendre que j’entendis. Je la cherchais comme un aveugle cherche un appui. Tu me parlais de la vie et des rires perdus, comme un chat qui ronronne à notre oreille, en quête de quelque chose, d’une émotion, de passion. C’était si doux et invitant, mon cœur chavira d’amour pour toi, et rapidement, je me suis empressée de te retrouver dans l’autre monde.
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Isabel
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En contact avec Soi
Sentir et faire circuler l’Amour
Éloigner et chasser vautours
Dessiner et suivre la Voie
Être la plupart du temps pour
Chercher et regarder le jour
Scruter, parcourir les rues
Au fond de soi, faire le pied de grue
Son âme, délivrer
Éviter de s’enivrer
Se diriger vers l’Infini
Vers là, avant le grand Oubli
En contact avec soi
Vivre et donner l’Amour
Transformer, même les vautours
Aimer et vivre la Voie
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"Je pense qu’il est difficile d’écrire de la poésie
Regarde comment cela ne fonctionne pas
Pour tout ceux qui ont réussi.
Mais je pense aussi que cela n’est pas facile
De grimper au sommet des montagnes
Ou nager à travers la Manche
Et pourtant, ce sont des réussites humaines
C’est pour cette raison que j’ose encore une fois."
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Halina Poswiatowska - poète polonaise
Traduction libre Isabel
"Même si en moi sommeille
Un écœurant d'la pire espèce
Aux dires adroits de certaines gens
Pour qui j'récite la messe
Les psaumes, les commandements
Les commentaires cinglants
Les choses qu'on pense tout bas
Mais qu'y faut pas dire publiquement
Parce que font vraies
Parce que font mal
Parce que défont nos plans
Même si en moi sommeille
D'la pire espèce un écœurant
Selon certains pour qui j'parle trop souvent
Trop fort pis trop clairement
Trop fort pis trop longtemps
M'as continuer
Jusqu'au jour où j'verrai qu'on comprend
Qu'en moi sommeille
Quelqu'un d'ben différent"
Daniel Boucher, "Un inconnu"
Articles
vous avez eu le courage de changer: Titre en portugais.
RépondreSupprimerLe poème est très beau et pertinent.
Spécialement pour vous, un poème, du père du portugais: Camões
TOUT CHANGE
Ainsi changent les temps, ainsi la volonté,
Ainsi change tout être, ainsi la confiance,
Tout du monde subit Téternelle inconstance,
Et le monde, après tout, se change en vanité.
Sans cesse on est surpris de quelque nouveauté,
Si differente, hélas! en tout de Tespérance:
Du mal on garde au coeur Tempreinte et la souffirance,
Et du bien, s'il en fut, le déboire est reste.
Le temps couvre le sol d'un manteau de verdure
Que la neige déjà couvrit d'un bianc linceul,
Et change mes doux chants en un triste murmure.
Et, pendant que tout n'est ici-bas qu'imposture,
II est un changement plus étrange, qui, seul,
Se maintient en dépit des lois de la nature.
l'original
Mudam-se os tempos, mudam-se as vontades,
Muda-se o ser, muda-se a confiança;
Todo o Mundo é composto de mudança,
Tomando sempre novas qualidades.
Continuamente vemos novidades,
Diferentes em tudo da esperança;
Do mal ficam as mágoas na lembrança,
E do bem, se algum houve, as saudades.
O tempo cobre o chão de verde manto,
Que já coberto foi de neve fria,
E em mim converte em choro o doce canto.
E, afora este mudar-se cada dia,
Outra mudança faz de mor espanto:
Que não se muda já como soía.
J'espére qui vous plait
António Veiga
uma boa páscoa cara amiga
RépondreSupprimeren portugais
et en français
une bonne Pâques chére amie
Merci pour le poème de Camoes et Joyeuses Pâques à toi aussi, Antonio!
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