Certains de mes concitoyens ne comprennent pas encore pourquoi nous devons au Québec avoir recours à des lois pour protéger le patrimoine culturel francophone et la langue française, notamment pour la question de l'éducation, et la langue d'éducation pour les nouveaux arrivants. Pourtant, c'est assez simple: nous frôlons l'assimilation culturelle "par contact" (musique, émissions de télévision, films, manuels scolaires, livres, etc. viennent beaucoup des États-Unis..., ) puisque nous sommes accolés à une mer, un continent d'anglophones.

Loin de moi l'idée de banaliser l'apprentissage d'une 2e et 3e langue. Non, c'est capital! Je suis moi-même bilingue depuis l'âge de 16 ans et j'apprends l'espagnol. Mais par contre, il faut oeuvrer, travailler avec cette langue française, cette identité et les associations culturelles qu'elle devrait normalement créer. Et exiger des nouveaux arrivant qu'ils apprennent notre langue et que leurs enfants soient éduqués en français. Sinon... comment espérer leur intégration si le point de la langue est divergeant et qu'ils ne sont pas capables de parler et comprendre le français...?! Auront-ils des amis francophones. Vraiment pas certain. La recherche de la facilité et du confortable est propre à l'être humain...
Effort, par Zelda_Heir, Deviant Art
Pour faire un parallèle, c'est comme si j'émigrais en Angleterre, sans savoir parler ou comprendre anglais, y envoyer mes enfants à l'école française. Je m'agglutinerais avec les communautés francophones, sans avoir vraiment d'amis anglais, je ne consommerais pas de culture anglaise, car rien ne me rapprocherait du coeur de ma nouvelle terre d'accueil... La langue, c'est une des formes d'expression, celle de la masse. Hé bien au Québec, certains immigrants et enfants d'immigrants n'apprendront jamais le français, malheureusement, c'est ce qui est profondément choquant.
Ça prendra un changement de gouvernement au Québec, un gouvernement plus nationaliste et plus à gauche, pour protéger à nouveau la langue française et se tenir debout la tête bien haute pour chanter une petite chanson de Felix ou de Vigneault...! On continuera d'accueillir ceux pour qui la Terre est hostile, ceux qui souhaitent un avenir meilleur à l'abri des guerres - pour le moment du moins, et de grâce, ne nous faites pas le déshonneur de venir ici chercher tout ce confort sans apprendre notre langue, le français, sans souhaiter connaître notre culture... J'en profite pour saluer tous mes amis qui ont immigré au Québec depuis les 40 dernières années, qui ont appris ou continué de parler français, qui ont accepté de prendre un bain culturel avec nous et qui mangent des crêpes au sirop d'érable, du "pâté chinois" et des tourtières!
Paix,
Isabel
Protester contre la loi 103
La ministre n’est pas cohérente et démocratique avec sa loi
Emmanuel Denis
Tribune libre de Vigile
Vendredi 10 septembre 2010 Tous les Québécois, qu’ils soient Francophones, Allophones ou Autochtones, doivent se présenter en grand nombre au spectacle gigantesque pour dénoncer la loi 103, qui aura lieu le 18 septembre au Centre Pierre-Charbonneau, à deux pas du métro Viau à 19h30. De nombreux grands artistes québécois, dont Michel Rivard, Daniel Boucher et Loco Locass, y seront présents. Et ce spectacle sera 100 % gratuit, avis à ceux qui veulent voir gratuitement le plus grand spectacle québécois de l’année. Rempli à craquer, l’ambiance au Centre Pierre-Charbonneau sera électrisante et intimidante.
15 000 Québécois passeront à l’histoire le 18 septembre prochain !!! C’est l’évènement de l’année à ne pas manquer.
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Les commentaires de la ministre nous révèlent l’indifférence des Libéraux sur l’avenir du français, la langue maternelle de la majorité des Québécois et la langue officielle du Québec. Le français est avant tout un acquis historique que la société québécoise n’a cessé d’améliorer et de promouvoir au fil des siècles. En plus d’être le moyen de communication des Québécois, le français est le point d’ancrage de toute la diversité culturelle québécoise : la musique, le cinéma, le théâtre, l’humour, l’écriture, etc. Nous oublions souvent à quel point cette langue fait partie de notre culture, de notre mode de vie et de notre fierté.
Depuis l’ère trudeauiste, le français n’a cessé de perdre du terrain au Québec. Depuis le jugement de la Cour suprême en 1984, le Québec reçoit annuellement 30 000 Canadiens, provenant du reste du pays, ayant le droit d’envoyer leurs enfants à l’école anglaise. LIRE LA SUITE SUR VIGILE.NET _________________
Des passerelles dangereuses
Le premier inconvénient – et il est majeur, c’est qu’en encadrant le recours à l’école passerelle, on se trouve, qu’on le veuille ou non, à le légitimer.
Louis Bernard
vendredi 10 septembre 2010
Le 8 septembre dernier, j’ai présenté à la Commission de la culture et de l’éducation de l’Assemblée nationale un mémoire portant sur le projet de loi no 103 concernant ce qu’on appelle les « écoles passerelles ». Ces écoles passerelles sont un moyen de contourner l’obligation qu’impose la Charte de la langue française de recevoir l’enseignement primaire et secondaire en langue française, en utilisant le droit que l’article 23(2) de la Charte canadienne des droits confère aux enfants qui ont déjà reçu une partie de cet enseignement en anglais dans des écoles purement privées (ainsi qu’à leurs frères et sœurs), de continuer à recevoir cet enseignement dans des écoles subventionnées. LIRE LA SUITE
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