"Il n'est jamais trop tard pour devenir ce que nous aurions pu être."
George Eliot

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jeudi 7 octobre 2010

Désabusement et politique / Disenchantment and Politics / Decepcion y Política

Comment ne pas être cyniques face à la politique mondiale présentement...?
C'est pourtant terrible de démissionner face à notre rôle critique et d'électeur...
En fait, ne serait-ce pas le but recherché, que l'humanité se désintéresse de ses gouvernants, qui peuvent ainsi gouverner les mains libres, devant la population désabusée face à leurs actions...? Une population qui se dit donc impuissante...? Il reste toutefois un pouvoir, celui d'élire nos députés et représentants lorsque vient le moment des élections...! Il faut au moins se faire un devoir d'aller voter...! C'est un des combats idéologiques de l'acteur Viggo Mortensen, celui de convaincre les gens d'aller voter, un droit qui, rappelons-le, n'est pas acquis partout dans le monde... Alors au moins exerçons ce droit.

Malgré cela, on le sait, la classe politique est, en bonne partie, pervertie, ramollie, ou elle-même désabusée, par le pouvoir et l'argent, le confort et l'indifférence. Avant d'accéder au pouvoir, les idéaux sont bel et bien présents... mais après avoir été élus, ils ne peuvent que constater leur impuissance face aux grands courants de la politique, et des finances mondiales, des puissants lobbys... À leur grand dam, ils ne tirent pas les ficelles. Hé non. Ils n'ont d'autres choix que de faire semblant de le faire, d'autres le font dans l'ombre pour eux.

Alors l'idée est de ne pas jouer le jeux du désintéressement et de continuer d'exercer droit de vote et regard critique... Sinon... ce serait de faire exactement ce qu'ils souhaitent que nous fassions...!




CYBERPRESSE
Le dégoût politique
Par André Pratte
Le premier ministre, Jean Charest, a promis de faire sa part pour que les débats à l'Assemblée nationale se tiennent sur un ton plus serein. Il faudra le voir pour le croire. Il faudra voir aussi si les partis de l'opposition feront leur part. Quoi qu'il en soit, une période de questions plus civilisée ne suffira pas à redonner aux Québécois le goût de la politique.

Le sondage Angus Reid publié par La Presse en fin de semaine donne une nouvelle illustration du désabusement populaire. Soixante-douze pour cent (72%) des personnes interrogées estiment que les politiciens font du mauvais travail. La grande majorité des Québécois (71%) sont insatisfaits de la performance du gouvernement Charest, ce qui n'est cependant pas anormal pour une équipe en place depuis plus de sept ans. On ne s'étonne pas non plus de voir que 66% des Québécois souhaitent voir M. Charest céder sa place; c'est le prix à payer par ceux qui assument le pouvoir pendant plusieurs années. LIRE LA SUITE ICI


L'histoire est pleine, jusqu'à ce jour, de l'imbécilité des rois et de celle des gouvernants. C'est une classe de gens à prendre en pitié, car ils ne savent pas ce qu'ils doivent faire.

Ralph Waldo Emerson




2 commentaires:

  1. Chére amie:
    Comment ça va?
    Ça va mieux?
    D'accord avec vous: " Malgré cela, on le sait, la classe politique est, en bonne partie, pervertie, ramollie, ou elle-même désabusée, par le pouvoir et l'argent, le confort et l'indifférence." Il faut combatre cette indifférence et la puissance de l'argent pet-être à l'avenir, mais il commence aujourd'hui.
    Bisous

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  2. allo Antonio.
    ça commence à aller mieux, disons que j'ai eu beaucoup de douleur... et j'ai su ce qu'était que ne plus être autonome et dépendre de tout le monde autour de moi. Par chance, je suis bien entourée, je n'ose pas imaginer ce que c'est que d'avoir 7 côtes fracturées en vivant seul...!

    au plaisir de te lire
    Isabel

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Un inconnu

"Même si en moi sommeille
Un écœurant d'la pire espèce
Aux dires adroits de certaines gens
Pour qui j'récite la messe
Les psaumes, les commandements
Les commentaires cinglants
Les choses qu'on pense tout bas
Mais qu'y faut pas dire publiquement
Parce que font vraies
Parce que font mal
Parce que défont nos plans
Même si en moi sommeille
D'la pire espèce un écœurant
Selon certains pour qui j'parle trop souvent
Trop fort pis trop clairement
Trop fort pis trop longtemps
M'as continuer
Jusqu'au jour où j'verrai qu'on comprend
Qu'en moi sommeille
Quelqu'un d'ben différent"

Daniel Boucher, "Un inconnu"